"Cette belle histoire permet une plongée dans la vie d'une grande famille nomade du désert de Gobi, avec des images magnifiques sur les gestes simples de la vie quotidienne, la naissance d'un chameau en gros plan, ou les rapports très ritualisés entre les différents membres de la famille."

" Par une sorte de grâce fluide, il en a été comme les deux réalisateurs l’avaient imaginé en écrivant leur script à Munich : tout, dans ce film, parle d’amour. Du manque d’amour, et de sa plénitude, laquelle trouve son ultime expression dans ce chant rituel où tout se dénoue, et où, sous nos yeux de cartésiens incrédules (qui ne pouvons nous empêcher de cher­cher par quel artifice de mise en scène animalière le phé­nomène a été rendu possible), la chamelle fond en larmes et accepte son petit. Leur Histoire est plus qu’un beau film ethnographique, plus qu’une fable candide et lumineuse. C’est une sorte de parabole ; un petit pan de vérité simple ; le chemin retrouvé d’un coin de paix au cœur."

"Il y a des films venus de nulle part qui vous dépaysent, vous bouleversent et vous transportent. Le Chameau qui pleure est de ceux-là. Ce film de fin d'études, réalisé par deux apprentis cinéastes, la Mongole Byambasuren Davaa et l'Italien Luigi Falorni, et qui devait être un simple documentaire, s'est transformé en "documentaire narratif"."

"...une docu-fiction pleine de liberté et de grâce (...)Au-delà du folklore et de l’exotisme, la réussite du film provient de l’impression permanente de naturel, de spontanéité et du comportement sporadiquement aventureux des personnages. La fiction n’est qu’un squelette, un schéma au-delà duquel peu de choses sont factices (...).Certes, le film a les défauts du cinéma ethnographique : il observe, sans réellement entrer dans l’intimité, la pensée des personnages. Les dialogues sont rares. En même temps, ce caractère laconique fait la force de certains films. Comme ceux de Tati, auxquels certaines péripéties font parfois penser. Un film universel s’il en est."

"Un extraordinaire voyage dans un endroit où il n'y a rien, ou presque, sinon la présence bien vivante, et complice, des hommes et de leurs animaux."